La semaine avait été longue après la mauvaise défaite contre Schaffhouse. Servette n'a quasiment plus de jokers, tant ses rivaux semblent solidement lancés dans la course à la promotion. Quelques heures avant ce match important à La praille, on apprend d'une part que la star tennisman Djokovic sera dans les tribunes, et d'autre part que le prometteur Joao Barroca est prêté à Lausanne. Et depuis quelques jours ce sont aussi les annonces du Président Hugh Quennec de se lancer dans le Rugby qui perturbent les esprits. Et le Servette FC alors ?
Match de gala dans cette Challenge League, mais La Praille sonne toujours aussi creux
Le début de soirée conclut une belle journée ensoleillée mais dont la température chute lourdement. Pas de foule des grands soirs malgré l'affiche notoire de ce duel du haut de classement. Servette joue pourtant gros. Aeby, qu'on dit supplanté par Zuberbühler, joue peut-être tout aussi gros. Il ne s'agirait pas de perdre encore une fois, et surtout sans montrer un plus grand engagement et une autre solidarité.
Servette FC - FC Vaduz : 2-3 (1-2)
Challenge League - 17/02/2014 - 3785 spectateurs
Aeby aligne un 4-5-1 avec Pont et Mfuyi en défense centrale, épaulés de Markovic et Aiyegbusi sur les côtés. Le milieu est quelque plus expérimenté avec Doumbia, Pasche (cap), Margairaz, flanqués de Marazzi et Tréand. Devant c'est encore Roux qui a les faveurs des entraîneurs. L'entame grenat est plutôt bonne, le Servette FC tente de prendre le jeu en main. Il faut manœuvrer cette bonne équipe de Vaduz, et les intentions sont là. D'ailleurs dès la 10e minute après un excellent raid de Doumbia, Roux trompe Jehle et ouvre le score. Ouf, ils ont réagi !
Mais la tendance va progressivement s'inverser, et petit à petit les blanc lichtensteinois vont se montrer de plus en plus solides et bien organisés. Ils égaliseront dès la 28e par Schürpf, et prendront même l'avantage dans les arrêts de jeu de la 1ère période par Cecchini. Quelle frustration à La Praille ! Les supporters servettiens semblent à moitié assommés sous la tribune, les frites et les verres de vin chaud à la main.
Coup-franc servettien en 2e période, Margairaz tente de relancer la machine grenat
A la reprise, Servette se veut encore plus combatif. Mais toute la deuxième mi-temps ne sera qu'une course en avant, qui verra certes Tréand égaliser (57e) sur un très bon but, pour se rattraper de son pénalty raté avant la demi-heure de jeu, et une réussite de Neumayr dans le même exercice de l'autre côté (65e) sur une faute du portier grenat, Müller. En ce lundi soir le sort n'était pas à la faveur de Servette, mais l'adversaire était sacrément solide.
On regrettera les prestations bien moyenne de la défense, la plus grande faiblesse genevoise, et notamment le petit Aiyegbusi incapable de s'imposer dans les 2/3 de ses duels, ou encore des Tréand et Pasche qui ne sont pas à leurs rendements nominaux. Enfin, Margairaz n'est pas encore dans le coup, et Placca ne s'est pas montré dangereux du tout dans le dernier quart d'heure. Bref, toutes les lignes peuvent s'améliorer, à commencer par le coaching qui a été tardif, et dont les supporters doutent à nouveau franchement...
Enfin, petite lueur d'espoir, les bons débuts du jeune Dominguez entré à la 82e !
Servette a maintenant grillé tous ses jokers, n'a pas convaincu son maigre public, et n'a plus que l'improbable espoir de réaliser une suite de parcours fantastique à quoi se raccrocher.
Que de rêves ! Mais aussi certainement beaucoup de gâchis !
Quelques autres photos de la rencontre :
Nos amis sont venus voir l'antre servettienne réagir
Le stade sonne bien creux à 19h40
L'hymne genevois est entonné fièrement, mais le Stade de Genève est vide aux 8/9es.
Pasche et Margairaz au coup d'envoi. L'entre-jeu grenat est de très bonne qualité sur le papier.
Pénalty de Tréand que Jehle arrêtera magistralement.
Grandiose égalisation de Tréand qui se jette sur les dernières grilles de la Tribune Nord, 2-2 !
Le coup de grâce dès la 65e, Neumayr donne le 2-3 au FC Vaduz
Plus que jamais nous détestons ces défaites à domicile... A bon entendeur !
Ciao
M
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